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Wiki Trans : une communauté de savoir sur la transidentité

Stassin, B. (2021). Wiki Trans : Une communauté de savoir sur la transidentité. Communication, technologies et développement, 9, Art. 9. https://doi.org/10.4000/ctd.3723

« À travers ces échanges les personnes formalisent des connaissances tacites et développent des savoir-faire et des savoir-être liés au problème qui les affecte ou à l’intérêt commun qui les réunit, constituant alors des communautés de pratique (Wenger, 1998). » (Stassin, 2021, p. 5)

« Bien que ces communautés soient avant tout tournées vers la formalisation de connaissances tacites, il n’est pas rare que leurs membres partagent ou génèrent des connaissances explicites : la communauté de pratique devient alors une communauté épistémique engagée dans la production de connaissances nouvelles (Haas, 1992) » (Stassin, 2021, p. 5)

« dispositif sociotechnique et infocommunicationnel » (Stassin, 2021, p. 7)

« Au sein de ce type de communauté, les processus cognitifs revêtent une dimension sociale, située et distribuée (Suchman, 1987 ; Hutchins, 1995 ; Conein, 2004). » (Stassin, 2021, p. 14)

« La réciprocité est un élément important puisqu’il renvoie directement à l’étymologie de la communitas11 et aux logiques de don (munus) et de contre-don qui traversent tout regroupement communautaire. » (Stassin, 2021, p. 14)

« Wiki Trans est un dispositif sociotechnique et info-communicationnel reposant sur un fonctionnement réticulaire (réseau d’individus, réseau de liens hypertextes, réseau de documents) et communautaire, » (Stassin, 2021, p. 15)

Le wiki : un dispositif d'écriture "émergente" publique et coopérative ?

Mabillot, V. (2012). Le wiki : Un dispositif d’écriture « émergente » publique et coopérative ? Communication & langages, 2012(174), 69‑84. https://doi.org/10.4074/S0336150012014068

« croisement de la littérature (roman collectif) et du partage du savoir hérité de l’encyclopédisme des Lumières » (Mabillot, 2012, p. 69)

« Le wiki quant à lui devient le lieu d’une validation a posteriori d’un contenu individuel se fondant dans un énoncé collectif. » (Mabillot, 2012, p. 74)

« Les transformations qu’opère l’objet communicationnel wiki tiennent au fait que c’est une forme originale qui ne permet que la publication électronique. » (Mabillot, 2012, p. 75)

« l’objet communicationnel est investi d’un imaginaire des connaissances qui participe à la manière dont il va transmettre son contenu. » (Mabillot, 2012, p. 78)

« le wiki est également exploré par des communautés non informaticiennes qui s’approprient à leur tour un outil de travail collaboratif permettant de centraliser une écriture à plusieurs mains » (Mabillot, 2012, p. 79)

« l’objet communicationnel n’est pas seulement une expérience éditoriale aux enjeux politiques, c’est aussi une expérience pratique qui se traduit par l’utilisation des wikis comme espace de construction de discours idéologiques. » (Mabillot, 2012, p. 83)

« Ce qui émerge porte donc la trace indéniable d’une histoire passée et d’un imaginaire, celui de l’idée politique d’un espace partagé dont les caractéristiques techniques dans leurs terminologies et le caractère opératoire témoignent. » (Mabillot, 2012, p. 83)

« L’observation des règles de fonctionnement et des possibilités donnent à voir la manière dont les représentations sociales s’incrustent dans les diverses propositions de wikis. » (Mabillot, 2012, p. 83)

« Dans le contexte du web, l’écriture du wiki se caractérise par la construction d’un objet collectif qui place l’individu à l’arrière-plan. » (Mabillot, 2012, p. 84)

« l’écriture du wiki vise à l’intemporalité dans la circulation des savoirs en ligne et la construction d’informations collectives. » (Mabillot, 2012, p. 84)

Le développement d'une communauté de pratique. Une analyse relationnelle.

Dameron, S., & Josserand, E. (2007). Le développement d’une communauté de pratique. Une analyse relationnelle. Revue française de gestion, 33(174), 131‑148. https://doi.org/10.3166/rfg.174.131-148

« Une communauté de pratique est usuellement définie comme un « groups of people who share a concern, a set of problems, or a passion about a topic, and who deepen their knowledge and expertise in this area by interacting on an ongoing basis » (Wenger et al., 2002, p. 4). » (Dameron et Josserand, 2007, p. 132)

« Dans cet article, nous définissons une communauté de pratique comme un groupe auto-organisé, d’individus partageant le même centre d’intérêt et qui, par des interactions régulières, développent des pratiques et des expertises partagées générant ainsi une identité commune. » (Dameron et Josserand, 2007, p. 132)

« participation comme une manifestation de l’engagement de l’acteur dans la communauté de pratique nécessite ainsi de repérer les actions et interactions de ce dernier. » (Dameron et Josserand, 2007, p. 134)

Émergence d'une communauté épistémique : création et partage du savoir botanique en réseau

« Il s’agit d’analyser les discours et les pratiques visant le maintien ou la transformation des communautés, d’étudier comment elles deviennent éventuellement le lieu d’un possible travail politique, et d’observer la dynamique des modes d’ordonnancement, d’existence ou d’assemblage qui les façonnent. » (Millerand et al., p. 2)

« Les communautés épistémiques se fondent sur la connectivité et la mise en relation. » (Millerand et al., p. 8)

« Sa charte et ses opérations sont guidées par l'idée d'un commons, un programme d’actions à visée sociale fondé sur une mutualisation d’activités bénévoles orientées vers la production de biens communs (Lohmann, 1992). » (Millerand et al., p. 8)

« Par ailleurs, dans le cas de ressources informationnelles, plus le volume de personnes impliquées dans leur production et leur utilisation est grand, plus ces ressources prennent de la valeur. » (Millerand et al., p. 9)

« constitution de "lieux de savoirs communs" (knowledge commons) dans lesquels les citoyens ordinaires peuvent échanger et participer à la production de connaissances communes » (Millerand et al., p. 10)

« L'essentiel des activités du réseau Tela Botanica, depuis sa fondation en 1999, pourrait être décrit dans les termes d'une "communauté de pratique" : en effet, les personnes qui se sont inscrites sur cette plateforme ont partagé, au fil des interactions en ligne et à travers leur participation à des projets spécifiques, des connaissances théoriques et pratiques sur la botanique. » (Millerand et al., p. 11)

« De plus, cette "communauté de pratique" se transforme, à l'occasion du surgissement de certains dossiers, en "communauté épistémique" au sens où cette dernière catégorie sociologique suppose une articulation entre la production de connaissances nouvelles (dimension cognitive) et l'usage de ces connaissances nouvelles dans des arènes publiques où s'élaborent des politiques (dimension politique). » (Millerand et al., p. 12)

De l'hypothèse de la documentation comme technique de résistance et du wiki comme objet de résistances

Belett Vigneron, N., Picton, É., Beyou, S., & Coadic, X. (2019). De l’hypothèse de la documentation comme technique de résistance et du wiki comme objet de ces résistances. Sens public, 1067414ar. https://doi.org/10.7202/1067414ar

« Lessig décrit deux cultures : la culture en lecture seule (Read Only — RO) et la culture en lecture / écriture (Read Write — RW). » (Belett Vigneron et al., 2019, p. 11)

« Il se constitue pourtant des communautés qui se forment grâce aux technologies, et ces communautés engagent une forme de conversation. » (Belett Vigneron et al., 2019, p. 11)

« Par opposition à la culture RO, la culture en lecture / écriture se caractérise par une relation réciproque entre le producteur et le consommateur. » (Belett Vigneron et al., 2019, p. 11)

« La documentation est l’une des techniques qui peut être pratiquée pour permettre un transfert de savoirs et de connaissances. » (Belett Vigneron et al., 2019, p. 14)

« Le pair à pair est une typologie de relation sociale au sein d’un réseau humain qui réarrange la structure hiérarchique et redéfinit la répartition des responsabilités des ressources. » (Belett Vigneron et al., 2019, p. 16)

« documentation en pair à pair, avec les savoirs et la connaissance qui en émergent, sont des ressources partagées, cogouvernées par leurs communautés d’utilisateurs et d’utilisatrices, celles et ceux qui produisent, entretiennent, partagent ou utilisent, cela prenant cours selon les règles et les normes de ces communautés » (Belett Vigneron et al., 2019, p. 17)

« La personne qui fait usage de ce commun devient contributrice » (Belett Vigneron et al., 2019, p. 17)

« La documentation fait partie des communs tout en leur permettant de naître et d’exister. » (Belett Vigneron et al., 2019, p. 18)

« soit documenter ce que l’on fait, soit faire ce que l’on a documenté ou prescrit en amont. La première tactique repose sur l’acquisition de savoirs par l’expérience et la transmission des connaissances et savoirs » (Belett Vigneron et al., 2019, p. 19)

« La documentation forme in fine un ensemble constitué par des éléments, un corps non isolé dans un processus plus large qui ne se suffit pas, et n’existe pas, par lui-même. » (Belett Vigneron et al., 2019, p. 19)

question à poser : Pourquoi fais-tu usage de la documentation ? (lister questions reprendre cours)

« Wikifab, surcouche de la technologie MediaWiki 24 s’inscrit lui aussi dans une tutorialisation de réalisation individuée, c’est-à-dire qui se construit dans la sphère restreinte, parfois même privée, puis qui est partagée sur une plateforme contributive sous licence libre. » (Belett Vigneron et al., 2019, p. 28)

« L’agrégation de ces éléments puis leur éditorialisation sur l’instrument wiki sont réalisées collectivement de façon asynchrone par des autrices et des auteurs qui peuvent être dispersé�e�s dans l’espace et sur des temporalités différées. » (Belett Vigneron et al., 2019, p. 28)

wikifab pas assez de don pour financement donc commercialisation du logiciel dokit, basé sur media wiki

mutualisation

Expérimenter et rendre désirables les lowtech

Meyer, M. (2022). Expérimenter et rendre désirables les low tech. Une pragmatique de la documentation. Réseaux, 235(5), 219‑249. https://doi.org/10.3917/res.235.0219

« [la documentation] permet de saisir la fabrique des low tech « en action » (car elle livre des descriptions riches et fines concernant leurs composants, construction, assemblage, etc.) et de saisir comment elles sont mises en valeur, voir mis en politique (en précisant leurs qualités, intérêts, effets désirables, etc.). » (Meyer, 2022, p. 226)

Low-tech Lab fondé en 2013

sur le site de low tech lab : "Documenter les low-tech et leur potentiel de déploiement Documenter les low-tech, c’est s’intéresser tant aux aspects techniques qu’aux potentiels environnementaux et économiques. C’est aussi observer les voies pertinentes et cohérentes pour leur diffusion. Le tout en open-source, et gratuitement." https://lowtechlab.org/fr

low tech définit comme : « des objets, des systèmes, des techniques, des services, des savoir-faire, des pratiques, des modes de vie et même des courants de pensée, qui intègrent la technologie selon trois grands principes : Utile. Accessible. Durable »

low tech car tu peux le fabriquer toi même

Faciliter la mise en mouvement par des outils collaboratifs et communautaires Par la mise à disposition d’outils collaboratifs et la mise en place de programmes communautaires, le Low-tech Lab permet à chacun d’avancer dans la voie des low-tech tout en contribuant globalement au mouvement. https://lowtechlab.org/fr/le-low-tech-lab/presentation

« Au contraire, sa définition repose plutôt sur la capacité des gens à pouvoir se saisir d’elles de façon directe (les fabriquer et les réparer) et sur leurs effets positifs sur l’environnement. » (Meyer, 2022, p. 228)

« Pour le dire autrement, les low tech ne sont pas définies de façon statique, elles ne sont pas définies par rapport à ce qu’elles sont. La définition du Low-tech Lab est plus pragmatique, en montrant comment on les fait et ce qu’elles font et en explicitant leurs principes d’action et leurs effets écologiques et sociaux. » (Meyer, 2022, p. 228)

« le but des tutoriels est de fournir des instructions pour pouvoir les construire. Ils constituent par ailleurs le mode d’accès primordial et « historique » aux low tech pour les utilisateurs (Martin et Colin, 2021, p. 14). » (Meyer, 2022, p. 239)

« Les étapes sont présentées comme une recette de cuisine, où chaque action est spécifiée (visser, remplir, agiter, transférer, marquer, étiqueter, dissoudre, collecter, filtrer, presser), chaque matériau et outil identifié et les quantités précises en termes de volumes, poids, longueurs et temps données. » (Meyer, 2022, p. 239)

« Les tutoriels ressemblent à des manuels d’utilisation. Ce sont des documents qui « disent la technique », c’est-à-dire qui doivent « passer d’une structuration technique du monde à une structuration linguistique » (Akrich et Boullier, 1991, p. 129). » (Meyer, 2022, p. 239)

« Notons, toutefois, que les tutoriels présentent aussi des différences par rapport à des manuels d’utilisation. La première différence est la présence d’une « mise en contexte » dans les premiers paragraphes, avec des éléments du contexte sociopolitique, écologique et/ou économique de la low tech en question. La deuxième est que les tutoriels sont plus interactionnels : les internautes peuvent commenter les tutoriels, faire des suggestions pour les améliorer, voir même participer à leur production, traduction et/ou diffusion. » (Meyer, 2022, p. 240)

« un tutoriel sur une low tech doit véhiculer un objet non standardisé, malléable et ajustable. Il doit fournir une « description » afin de pouvoir construire une technologie, sans toutefois faire une « prescription » trop stricte (voir Akrich, 1992).» (Meyer, 2022, p. 242)

particularité wiki lowtech lab -> mode d'emploi

Un Wikipedia de la randonnée légère

Boutroy, E. (2022). « Un wikipedia de la randonnée légère ». Savoir-faire en libre accès au sein d’une communauté de pratique en ligne. Ethnologie française, 52(1), 91‑106. https://doi.org/10.3917/ethn.221.0091

« Se constitue alors progressivement une communauté de pratique » (Boutroy, 2022, p. 92)

« espace d'apprentissage collectif permettant « par la confrontation des expériences des personnes entre elles et avec d'autres types de connaissances de constituer un savoir expérientiel et de construire une expertise collective » [Akrich, 2018 : 21]. » (Boutroy, 2022, p. 92)

« Randonner-léger apparaît ainsi comme un espace collaboratif qui contribue à la découverte, l'appropriation et l'incorporation d'un ensemble de savoirs et savoirfaire originaux permettant la mise en œuvre de techniques d'allègement ou l'adaptation de ses techniques à l'allègement » (Boutroy, 2022, p. 92)

« En quoi ces activités communautaires constituent un questionnement en acte, voire une résistance, à l'appropriation et la privatisation des savoir-faire ? » (Boutroy, 2022, p. 92)

« Si « savoir-faire ne signifie pas forcément savoir transmettre, ni même vouloir transmettre » [Chevallier et Chiva, 1996], le cas de Randonner-léger, qui n'est qu'un avatar de ces nombreux forums de passionnés ayant émergé avec internet, permet d'observer un collectif en ligne constitué explicitement autour d'une volonté de transmission gratuite. » (Boutroy, 2022, p. 92)

« Proche des mouvements open-source et maker [Lallement, 2015], ces circulations et constructions collaboratives des savoir-faire se fondent, non sans ambiguïté, sur un libre accès gratuit et généralisé autant qu'un questionnement relatif à la propriété industrielle. Ces formes de partage seront l'occasion de réfléchir à ce que l'internet peut faire à la transmission des savoir-faire. » (Boutroy, 2022, p. 93)

« participation des publics et production/ régulation communautaire et collaborative de contenus libres et ouverts à tous [Levrel, 2006] » (Boutroy, 2022, p. 93)

« le mouvement open source peut être défini comme une « réaction au modèle dominant plutôt privatif » fondé sur « la possibilité de partager, distribuer, modifier et reproduire librement des informations »[Chance et Meyer, 2017]. » (Boutroy, 2022, p. 97)

« Le dispositif des forum-wiki et la régulation permettent et favorisent la divulgation libre et gratuite des contenus techniques et de savoirs expérientiels. » (Boutroy, 2022, p. 97)

« Il n'est d'abord pas nécessaire d'être « membre » pour accéder à la quasi-totalité des ressources en ligne2 » (Boutroy, 2022, p. 97)

« promeut une reprise en main de l'objet et de ses usages. Ces interventions encourageant la modificabilité des biens et des techniques, selon un modèle horizontal, constituent de fait une promotion de l'open. » (Boutroy, 2022, p. 97)

« Les contenus partagés en ligne ne se limitent donc pas à des explicitations « excorporées » [Akrich et Boullier, 1996] des savoir-faire mais proposent des témoignages expérientiels » (Boutroy, 2022, p. 100)

« Un forum en ligne n'est pas une ressource immatérielle, mais, par définition, il ne peut traduire et réduire les savoir-faire, qui n'existent que dans la matérialité des corps et des objets en action45 » (Boutroy, 2022, p. 102]

« la promotion du DIY va de pair avec celle d'un « individualisme connecté » [Flichy, 2004], dont les habiletés et les expériences individuelles s'étendent et s'inscrivent, dans le cas de la marche ultra-légère, au sein d'un réseau de lieux de pratique (domicile, laboratoire en plein-air, environnement d'usages), d'objets circulants (y compris par une économie de la seconde main), de technographies [Buob, Chevallier et Gosselain, 2019] (textes, schémas, mesures, photos...). » (Boutroy, 2022, p. 102)

« Surtout, derrière les savoirs, les lecteurs construisent des relations et une culture matérielle commune, s'imprègnent de modèles et de valeurs qui poussent à expérimenter. » (Boutroy, 2022, p. 10)

« « bases de savoir-faire » » (Boutroy, 2022, p. 102)

« l'objet est de problématiser la culture matérielle des randonneurs par le renouvellement de leurs savoirs, savoir-faire et dispositions incorporés » (Boutroy, 2022, p. 102)

« ce forum porte et transmet une orientation portée par une éthique du « libre », fondée sur la co-construction, la modificabilité et le partage gratuit de bases de savoir-faire en libre accès.» (Boutroy, 2022, p. 102)

« Ces savoir-faire n'auront toutefois d'existence que dès lors qu'ils seront appropriés, incorporés et adaptés » (Boutroy, 2022, p. 102)

De quoi Wikipédia est-elle le lieu ?

Beaude, B. (2021). De quoi Wikipédia est-elle le lieu ? In L. Barbe, L. Merzeau, & V. Schafer (Éds.), Wikipédia, objet scientifique non identifié (p. 41‑54). Presses universitaires de Paris Nanterre. http://books.openedition.org/pupo/4094

paragraphe 4 : "Wikipédia est un lieu constitué de sociabilités relativement complexes, qui associe la liberté de l’engagement individuel à la production collective d’un bien commun."

paragraphe 17 : La coproduction entre pairs repose sur l’action individuelle, élective et décentralisée, plutôt que sur des actions assignées et hiérarchiques (Benkler, 2006)

// Conversation / conservation

Web 2.0, et après ? Critique et prospective

Sajus, B., Cardon, D., Levrel, J., Vatant, B., Bermès, E., Oury, C., & Sussan, R. (2009). Web 2.0, et après ? Critique et prospective. Documentaliste-Sciences de l’Information, 46(1), 54‑66. https://doi.org/10.3917/docsi.461.0054

« si sur Wikipédia l’écriture est un processus ouvert et participatif, comme sur beaucoup d’autres sites contributifs de l’Internet, la production collective d’une encyclopédie n’est possible que parce que la surveillance a posteriori des écritures individuelles est, elle aussi, ouverte et participative. » (Sajus et al., 2009, p. 56)

« La participation à la production d’un bien commun implique aussi un investissement dans la définition de ses règles d’organisation et de gestion et dans l’évaluation des productions des autres5. » (Sajus et al., 2009, p. 58)

« L’activité favorite du web 2.0, c’est la conversation » (Sajus et al., 2009, p. 59)

« On peut considérer comme exemplaire la technologie wiki qui, au-delà de son aspect collaboratif, est fondée sur deux principes qui se retrouvent dans nombre d’applications du web 2.0 et s’avèrent de nature essentiellement sémantique. » (Sajus et al., 2009, p. 59)

« Le premier de ces principes est une page pour chaque sujet, un sujet pour chaque page » (Sajus et al., 2009, p. 59)

« Le second principe est nommer donner une adresse. » (Sajus et al., 2009, p. 60)

« Dans la syntaxe wiki, un nom simplement marqué par une syntaxe spécifique se transforme automatiquement en lien hypertexte vers la page ayant ce titre. » (Sajus et al., 2009, p. 60)

« Singulièrement, le contenu accessible à l’adresse du sujet n’est pas un document d’autorité, comme dans un dictionnaire, mais un lieu où le sujet émerge et se précise par la conversation du web social. » (Sajus et al., 2009, p. 60)